Devant les différentes réglementations qui pourraient se contredire, la question des déjections canines en forêt de Soignes nécessite quelques précisions.
Quels sont les problèmes engendrés par les déjections canines ?
Commençons par les désagréments causés par le non ramassage :
La forêt étant accessible via des entrées principales ou des parkings forestiers, on y trouve une forte concentration de déjections. Cela provoque un impact sur les usagers notamment par les odeurs désagréables, mais également sur le personnel qui reçoit une prime d’insalubrité pour les déjections qu’ils reçoivent au visage lorsqu’ils entretiennent les chemins et parkings forestiers.
Il faut également savoir que cela impacte la flore qui peut être détériorée par la modification de l’acidité des sols (voir l’article sur les déjections qui nuisent à la biodiversité).
Le non ramassage sur les zones de passage peut également gêner les différents usagers pour des raisons évidentes…
Doit-on ramasser ou pas?
La question est spécifique à la Région de Bruxelles-Capitale.
En effet, en régions wallonne et flamande, le chien est tenu en laisse et les déjections sont sur le chemin ou aux abords. Le ramassage est obligatoire et facilité par ce contexte.
En Région de Bruxelles-Capitale, le chien est autorisé à quitter les chemins dans certaines zones et peut être amené à laisser ses déjections inaccessibles pour l’humain.
Il semble donc intéressant d’élaborer une convention :
Je ramasse les déjections de mon chien
si elles se trouvent sur un chemin ou aux abords d'un chemin.
Je me débarrasse ensuite du déchet dans une poubelle
que j'ai repérée au préalable.
Quelques trucs
- En début de promenade, il est sage de repérer une poubelle et de ne pas s’en éloigner. Si le chien fait ses besoins rapidement, vous serez tranquille pour le reste de la promenade
- Si une déjection gène un passage, on peut soit la ramasser, soit la déplacer (soyez créatifs !)
- Si une déjection est non ramassable et à un endroit gênant, on l’enfuit sous des feuilles mortes ou autre artifice naturel pour éviter qu’un promeneur ne marche dedans.